Je suis de retour à Paris.
Et la reprise commence mal, très mal.
Tout tombe mal, au mauvais moment. Une série de circonstances.
En quelques mots. Après avoir profité de la 1ère semaine de vacances, en pleine forme, je planifie un programme des devoirs pour boucler le principal entre le samedi dimanche lundi mardi mercredi. Mais voilà, samedi, mal de tête atroce. Je me suis périlleusement lancée dans le grec, sans pouvoir complètement le terminer, tellement peu productive, presque sous-productive.
Arrive dimanche, toujours un peu HS, je me lance dans l'exposé d'histoire pour le vendredi, parce que c'est quelque chose à rendre en commun. Après des heures, j'aboutis enfin au résultat : comme demandé, 2 pages word. Au ralentit total, je me rend compte que j'ai fait les exercices de grec pour le mercredi d'après et pas ceux pour le jeudi. Lundi, le mal de tête reprend de plus belle, le docteur ne peut pas me recevoir. Clouée au lit. Mardi, je vais chez le médecin : 2 heures d'attente. Tout ça pour en conclure que : j'ai probablement une sinusite, il faut passer une radio des sinus en urgence, je ne peux peut-être pas prendre l'avion. Passe la radio dans l'après-midi, mal de tête intense, fièvre, attend les résultats. Résultats très négatifs : grosse sinusite avancée. Que je traine soi-disant depuis début octobre. Négociations pour finalement décider de prendre quand même l'avion, même si ça peut me faire souffrir. 3 antibiotiques par jour, cachets à la cortizone et j'en passe. Cachets pour éviter l'ulcère aussi, parce qu'on a peur que la gastrite de l'an dernier se déclenche à nouveau et me fasse vomir pendant 1 mois. Le soir, je fais mon sac. Ce matin, complètement morte, tête d'enterrement. L'avion a du retard. Tentative de DM d'espagnol, en vain. Finalement, je n'ai pas eu trop mal dans l'avion.
Rentrée à la maison, déballement des affaires. 17 heures : il me reste du grec, du latin, de l'espagnol et la dissert de lettres pour demain. Je me lance dans l'espagnol, épuisée et avec un mal de tête intense, je m'endors. Pour ne me réveiller que vers 19H30. Larmes. J'ai donc tenté de boucler les devoirs à rendre ; espagnol, latin. Et il est minuit 30 et je n'ai pas fait ma dissert de lettres. Alors que faire, y passer toute la nuit ? En temps "normal", ça ne m'aurait pas posé de problème. Mais là, c'en est trop. Oui, je suis dans une situation critique. J'arrive à peine, je quitte sans trop de difficultés Nice, même si tout va me manquer bientôt, et voilà, ça recommence, en pire. L'enfer. Donc, je vais me coucher, en ayant fermement décidé de me pas me ruiner la santé plus que ça. Demain j'expliquerai mon "malheur" à la prof de français. Je me sens à la fois nulle et impuissante. J'espère que j'aurai un délai, même court. Peut-être que j'aurai zéro, mais je la rendrai quand même. Bref, suite au prochain épisode. J'avais juste besoin de raconter ça, pas spécialement pour me plaindre.
Comme quoi, la prépa n'a pas que des bons côtés. Et il peut arriver plein de choses imprévisibles autour qui font que l'on flanche. Mais ne vous en faites pas, je ne suis pas prête d'abandonner. Il faut juste que j'en finisse avec ces devoirs, que je me mette à jour, que je me calme, me pose, et dorme.
Bonne nuit.
Ps : j'ai en plus une dissert d'anglais pour vendredi. Et un DM de géo samedi. Oui, c'est le drame. Mais je m'en sortirai.